DAVID CASSAN

Ciné concert sur « Faust, une légende allemande » de Murnau

Master class avec les élèves du conservatoire de Forbach sur « le chant grégorien dans la musique d’orgue du XXème siècle »

L’instrument actuel a été construit en 1964 par la manufacture d’orgues Haerpfer-Hermann de Boulay. Assez rapidement, l’orgue vieillit mal et souffre de défauts de conception et devient inutilisable. En 2000, Michel Gaillard, de la manufacture Aubertin de Courtefontaine (Jura), restaure l’instrument.
Le grand-orgue de Saint-Rémi est composé de 50 registres répartis sur quatre claviers et un pédalier. La traction des touches est mécanique, tandis que la traction des registres est électrique. L’orgue contient 3 160 tuyaux. Grâce à sa grande palette sonore, cet orgue a une esthétique néoclassique. On peut y interpréter un répertoire allant de la Renaissance à nos jours, en passant par les oeuvres baroques ou romantiques. Grâce à des mélanges de registres particuliers, l’instrument permet de jouer les grandes nations musiciennes d’Europe. Les anches puissantes illustrent particulièrement bien la musique française, le plein jeu fait sonner la musique allemande et les chamades sont caractéristiques de la musique espagnole. Bach, Widor, Couperin, Franck, Messiaen, Mendelssohn se côtoient sur le même instrument.

Orgue Haerpfer (1964) – Michel Gaillard (2000)

4 claviers de 56 notes et pédalier de 30 notes. Transmissions mécaniques avec assistance électrique pour les notes et électriques pour les jeux.

Composition :

Accouplements: Pos./G.O., Réc./G.O., Réc./Pos., Tromp./G.O. en 16′ et 8′, Tromp./Réc. en 16′ et 8′. Tirasses: Pos., G.O., Réc., Tromp. Tremblant: Pos., G.O., Réc.+Tromp. Appel anches: Péd., G.O., Réc. Deux combinaisons libres. Deux combinaisons fixes: Forte et Tutti. Pédale de crescendo.